Reynald Lahanque, Le réalisme socialiste en France (1934-1954), thèse d’Etat en ligne

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Reynald Lahanque, Le Réalisme socialiste en France (1934-1954), thèse d’État sous la direction de Monsieur le Professeur Guy BORRELI, Nancy II, 2002, 1110 p.

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TOME I

Introduction générale (p. 8)

Première partie : le réalisme socialiste et les problèmes de sa transposition française (1934-1939) (p. 22)

1.1. Les prémisses du réalisme socialiste (p. 24)

1.1.1. Le postulat politique : le rôle dirigeant du parti (p. 26)
Fin du sectarisme ou consolidation du dirigisme ? (p. 27)
Mettre les écrivains au service de la Révolution (p.34)
L’essor de la « littérature soviétique », l’étouffement de la vie littéraire (p. 40)
1.1.2. Le postulat théorique : les pleins pouvoirs du marxisme (p. 48)
Formalistes et futuristes devant la critique marxiste (p. 49)
Trotski et les compagnons de route : une autre leçon de marxisme (p. 52)
La grande utopie de la maîtrise (p. 61)
1.1.3. Le postulat esthétique : les privilèges du réalisme (p. 68)
Marx et Engels en critiques du réalisme critique (p. 69)
Lénine, Tolstoï et le tolstoïsme (p. 80)
L’héritage de la critique russe (p. 82)
1.1.4. Deux symptômes : Bélomorkanal et Front Rouge (p. 90)
Une littérature de la rééducation (p. 90)
Une poésie de la violence (p. 94)

1.2. Les premières formulations du réalisme socialiste (p. 107)

1.2.1. La définition soviétique officielle (p. 109)
Une définition rassurante (p. 109)
Le discours de la méthode (p. 112)
Réalisme et romantisme (p. 116)
1.2.2. Aragon et le printemps du réalisme socialiste (p. 122)
Un enthousiasme partagé (p. 122)
Des critiques bien tempérées (p. 129)
Le pari d’Aragon (p. 134)
1.2.3. Aragon et les principaux discours du Congrès de 1934 (p. 140)
Le discours « libéral » de Boukharine (p. 141)
Le discours « sectaire » de Radek (p. 146)
La « lumière » de Gorki (p. 152)
Aragon et le salut de l’AEAR (p. 158)

1.3. Les premiers pas du réalisme socialiste en France (1934-1935) (p. 166)

1.3.1. De la littérature prolétarienne à la politique de rassemblement (p. 168)
Le sectarisme et la naissance de l’AEAR (p. 168)
Les débuts de la mobilisation antifasciste (p. 177)
Aragon et la politique littéraire du PCF (p. 185)
1.3.2. Les premiers romans réalistes-socialistes ? (p. 193)
1.3.2.1. Aragon : l’entrée dans le « Monde réel » (p. 195)
Les Cloches de Bâle et la critique communiste (p. 196)
La dialectique et le roman (p. 201)
Du réalisme critique au réalisme socialiste (p. 205)
La pluralité des lectures (p. 213)
1.3.2.2. Nizan : du roman de l’aliénation au roman de la guerre civile (p. 218)
La ruse artistique (p. 208)
Antoine Bloyé : la part du roman à thèse (p. 223)
L’inquiétude métaphysique et le problème de la mort (p. 228)
Héros et structures antagoniques dans Le Cheval de Troie (p. 232)
1.3.3. Le plaidoyer d’Aragon pour un réalisme socialiste (p. 250)
La rééducation de l’homme par l’homme (p. 250)
La force de l’exemple (p. 258)
La beauté révolutionnaire et l’interdit (p. 261)
L’héritage national du réalisme (p. 266)

1.4. Défense et illustration d’un réalisme socialiste français (1936-1939)
(p. 278)

1.4.1. Militantisme et défense de la culture sous le Front populaire (p. 280)
L’intellectuel-de-parti et les compagnons de route (p. 281)
La question du réalisme (socialiste) (p. 290)
1.4.2. Le discours d’Aragon sur le réalisme socialiste français (p. 299)
Pas de réalisme socialiste sans réalisme français (p. 299)
Réalisme et fiction romanesque (p. 307)
Actualité du réalisme (p. 311)
Peuple, nation, et défense de la culture (p. 321)
Pas de réalisme français sans réalisme socialiste (p. 325)
1.4.3. Le double jeu des Beaux Quartiers (p. 332)


Deuxième partie : poésie de la résistance et littérature engagée
(1939-1947) (p. 342)

2.1. Les communistes et la poésie de la Résistance (p. 347)

2.1.1. Le PCF dans la guerre (p. 349)
Le temps du défaitisme et du pacifisme révolutionnaires (p. 350)
Le temps de la Résistance nationale (p. 361)
2.1.2. Les écrivains dans la Résistance (p. 371)
Une poésie du refus et de l’espoir (p. 372)
La poésie communiste de la Résistance (p. 380)
Éluard poète de l’amour et de la haine (p. 387)
2.1.3. Aragon poète de la Résistance (p. 397)
Réalisme et chant national (p. 400)
Poésie et engagement (p.409)
L’élégie et la contrebande (Le Crève-cœur) (p. 416)
Portrait du poète en Saint Sébastien (Les Yeux d’Elsa) (p. 422)
Critique du mythe et religion du martyre (Brocéliande) (p. 430)
L’optimisme et la mélancolie (En français dans le texte) (p. 437)
Poésie et passion politiques (Le Musée Grévin, La Diane française) (p. 440)
2.1.4. Conclusion : poésie de la Résistance et réalisme socialiste (p. 451)
Analogies et différences (p. 451)
Le politique et l’inconscient religieux (p. 455)

2.2. Intellectuels et écrivains dans le « Parti de la Renaissance française » (p. 463)

2.2.1. L’intégration des intellectuels (p. 465)
De la croyance à l’orthodoxie (p. 470)
A l’école du Parti (p. 477)
2.2.2. La politique culturelle du PCF (p. 486)
2.2.3. Des œuvres militantes (p. 494)
Garaudy romancier : les rivages du réalisme et de la foi (p. 499)
Les lutteurs exemplaires (p. 514)
Apprentissages et certitudes (p. 522)

2.3. Littérature engagée et esthétique marxiste (p. 533)

2.3.1. Un débat essentiel de l’après-guerre (p. 535)
L’épuration littéraire (p. 535)
L’avenir de la poésie (p. 539)
Responsabilités de l’écrivain (p. 545)
2.3.2. La critique communiste contre « la littérature » (p. 551)
2.3.3. Aragon et la question de l’esthétique communiste (p. 564)
Une esthétique du Parti communiste ? (p. 569)
La clarté du réalisme et le mystère du chant (p. 578)
Feu sur la décadence (p. 585)

TOME II

Troisième partie : le temps de la guerre froide : une littérature de parti (1947-1954) (p. 594)

3.1. Choisir son camp : le jdanovisme français (p. 598)

3.1.1. Le PCF dans la guerre froide (p. 601)
Le processus historique de l’affrontement (p. 601)
Le Parti de la guerre froide (p. 608)
La bataille dans le Parti (p. 613)
Le grand schisme idéologique (p. 622)
3.1.2. Aragon et la politique culturelle (p. 628)
La définition d’une nouvelle politique culturelle (p. 630)
Aragon, Jdanov et la littérature (p. 639)
Aragon, Lecœur et l’ouvriérisme (p. 649)
Aragon et l’art de parti (p. 658)

3.1.3. Le réalisme socialiste : contributions théoriques (p. 663)
Le réalisme socialiste et la littérature de parti (p. 664)
André Stil militant et écrivain (p. 675)
Aragon et la lumière nationale (p. 679)

3.2. Des écrivains à leur créneau (691)

3.2.1. Situation du roman réaliste-socialiste (p. 694)
3.2.2. Le corpus romanesque : thèmes et structures (p. 707)
Les romans de la guerre froide (p. 712)
Les romans de la Résistance et de la déportation (p. 719)
Les romans du combat : (p. 722)
Le héros et l’action antagoniques (p. 726)
Les alliés et les ennemis de la classe ouvrière (p. 735)
Les romans du cheminement (p. 741)
3.2.3. Deux romanciers exemplaires : Jean Laffitte et Pierre Daix (p. 757)
Les résistants de J. Laffitte (p. 757)
Les jeunes communistes de P. Daix (p. 770)
L’ombre de la forteresse (p. 783)

3.3. Les communistes d’Aragon : des pionniers de la Résistance (p. 790)

3.3.1. Lire Les Communistes (p. 795)
La composition d’ensemble (p. 797)
L’écriture du roman à thèse (p. 808)
3.3.2. L’interprétation de l’Histoire (p. 818)
La question du caractère de la guerre (p. 819)
La caractérisation politique des événements (p. 842)
3.3.3. Le roman antagonique (p. 855)
3.3.3.1. La classe dominante : figures de l’opposant (p. 857)
3.3.3.2. Le héros et l’action antagoniques (p. 877)
Les communistes aux armées (l’intellectuel et le prolétaire) (p. 879)
Des combattants exemplaires (le patriotisme révolutionnaire) (p. 887)
Les héros du travail illégal (p. 897)
Les martyrs de la résistance parlementaire (p. 909)

3.3.4. Apprentissages exemplaires (p. 919)
Eveils et reniements (p. 920)
Cécile d’Aigrefeuille et Jean de Moncey (p. 929)

3.4. Les communistes d’André Stil : des héros de la nouvelle Résistance (p. 939)

3.4.1. Etude des nouvelles (p. 944)
Essais de fiction : Le Mot « Mineur », camarades… (p. 946)
De la nouvelle au roman : La Seine a pris la mer (p. 959)
3.4.2. Le roman de l’occupation américaine (Le Premier Choc, tome I) (p. 971)
Les nouveaux misérables (p. 976)
Un coup d’archet dans un concert (p. 983)
Les tourments d’un nouveau promu (p. 991)
Deux générations de militants (p. 1001)
Alliés et ennemis (p. 1004)
Réalisme et romantisme révolutionnaire (1011)
3.4.3. Réaliser l’impossible (Le Premier Choc, tome II et III) (p. 1017)
Mobilisation générale (p. 1018)
La mise à l’épreuve d’un dirigeant (p. 1031)
La politique, la morale et les contraintes du roman à thèse (p. 1042)

Conclusion : la transparence extérieure et l’intime (p. 1048)

Index (p. 1062)
Bibliographie (p. 1072)
Table des matières détaillée (p. 1103)
Résumé bilingue (français/anglais) et mots clés (1109)

NB : la mention des tomes (I et II) renvoie à l’édition définitive sur papier (imprimée en recto/verso). Il en va de même pour la pagination. La présente version numérique est strictement identique à l’édition sur papier déposée à la Bibliothèque du Campus Lettres et Sciences Humaines de l’Université Nancy 2.
Reynald Lahanque

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