Compte rendu d’Hervé Bismuth : Temps, mémoire et histoire dans l’œuvre d’Aragon, de Suzanne Ravis
Compte rendu: Suzanne Ravis-Françon, Temps, mémoire et histoire dans l’œuvre d’Aragon, L’Harmattan, « Critiques littéraires », juin 2024, 255 pages, 27 euros.
Suzanne Ravis-Françon a conduit une carrière de chercheuse en Littérature française dont toutes les personnes qui, à un moment ou à un autre, ont travaillé sur Aragon au cours des quarante dernières années – c’est-à-dire depuis, à peu de choses près, que la recherche sur Aragon existe – connaissent le paradoxe : sa thèse, Temps et création romanesque dans l’œuvre d’Aragon, maintes fois citée, maintes fois utilisée, soutenue au printemps 1991, n’a été publiée qu’en 2014 au format numérique sur le site de l’ERITA, grâce au travail de Corinne Grenouillet. Cette thèse a pourtant ouvert et facilité des perspectives de recherche à nombre de chercheurs. La carrière entière de Suzanne Ravis s’est déroulée un peu à l’image de cette thèse : elle aura fait en sorte, avec ces autres aînés qu’ont été pour nous autres Lionel Follet et Michel Apel-Muller, de nous regrouper, de nous former, de nous encourager, de nous faire travailler à ses côtés, de nous publier, pour la raison simple que tout cela faisait autrement plus partie de sa vocation d’enseignante-chercheuse que telle ou telle reconnaissance ponctuelle, et je ne peux vraiment pas présenter cet ouvrage, qui sera seulement son premier ouvrage en nom propre – si l’on excepte une excellente étude des Voyageurs de l’impériale en 2001 à l’occasion de l’agrégation de Lettres modernes 2002 – sans rappeler ce pan primordial de l’activité de chercheuse de celle qui fut, avec une poignée d’autres, à l’origine du groupe de recherches CNRS sur Aragon puis de l’équipe ÉRITA en 1996. Cet ouvrage appartient à la même précieuse famille que les récents ouvrages publiés par Henri Béhar chez Garnier : anthologie rétrospective de plus de trente années (de 1973 à 2006), mais aussi publication d’inédits ou de contributions parues dans des ouvrages ou revues à présent épuisés, également composition de textes particulièrement centrée sur la question longtemps travaillée par Suzanne Ravis à l’époque de la rédaction de sa thèse d’État : le temps.
Le livre distribue les seize articles de cette anthologie en trois grandes parties.
La première, « Vaincre le temps jusque dans sa loi même », recoupe, sous la bannière de cette citation provenant du Fou d’Elsa, l’article « Un personnage nommé le temps[1] » et les chapitres d’ouvrage « Les durées conflictuelles dans les contes du Libertinage[2] », « Le temps revisité[3] » et « L’instantané et le temps[4] ». Ces quatre contributions étudient dans des contextes divers de l’œuvre d’Aragon la volonté d’abolition du temps, de son écoulement et de ce qu’il impose à l’homme : sa finitude et sa mort. La première de ces contributions qui est également la première publication de Suzanne Ravis (1973) s’empare de cette question – que sa thèse à venir développera à l’aune de l’œuvre entier –, de Feu de joie (1919) aux Chambres (1969), dernier ouvrage d’Aragon publié au moment de la rédaction de l’article. Les trois suivantes posent respectivement cette question au recueil Le Libertinage (1924), au Fou d’Elsa (1963) et au Paysan de Paris (1926). Ces quatre études élaborent les notions conceptuelles de durée, d’instantané, d’intermittence et analysent les collusions entre ces deux bornes que sont passé et futur, qui dans Le Fou d’Elsa sont « articulés au prix du présent » (p. 50).
Les six textes de la deuxième partie sont rassemblés sous l’éclairage d’un propos de Geoffroy Gaiffier, le narrateur à la première personne de Blanche ou l’oubli : « Je cours après le temps, couleur d’oubli ». Ces contributions portent sur Aurélien (1944), Blanche ou l’oubli (1967) et Le Roman inachevé (1956). L’étude de la « répétition et progression[5] » dans Aurélien fournit certes l’occasion d’une étude du prolongement dans la durée de certaines préoccupations de l’écriture d’Aragon, mais rappelle également que les univers des romans du « Monde réel » et des romans de la dernière période ne sont pas si étanches qu’une glose tenace voulait le laisser croire, et une telle mise au point était à la fois novatrice et nécessaire en 1977. De la même façon, « Le chemin de Césarée[6] », dont le titre signale immédiatement au lecteur d’Aragon le roman Aurélien (1944) et l’intertexte de la Bérénice de Racine travaillé par ce roman, étudie la distance temporelle « vingt ans après » qui sépare l’écrivain des années 1940 de l’ancien combattant qu’il avait été, mais également l’utilisation du matériau historique dans le récit romanesque. « La dernière entrevue[7] » analyse le pendant des scènes inaugurales de rencontres régulièrement étudiées, la scène de « l’ultime rencontre » (p. 99), en confrontant celles d’Aurélien (1944) et de Blanche ou l’oubli (1967) au miroir de celle de L’Éducation sentimentale de Flaubert : si Aurélien renouvelle ce lieu commun narratif « en y inscrivant une vision contemporaine des rapports amoureux », Blanche ou l’oubli « témoigne d’une option beaucoup plus radicale » et « s’avoue édifice verbal » (p. 106). « Temps et mémoire dans Aurélien[8] » montre les variations de vitesse narrative à l’œuvre dans le roman et la soumission de la temporalité romanesque à la mémoire « intermittente, fuyante » (p. 114) du personnage sur lequel se focalise ce roman. La question du temps, nécessairement liée à toute narration, se pose ainsi de façon singulière dans cette autobiographie discontinue qu’est Le Roman inachevé : c’est ce qu’explique la contribution « Le Roman inachevé, construction d’une autobiographie poétique[9] », qui montre dans quelle mesure une œuvre aussi riche en autobiographèmes que celle d’Aragon ne pouvait construire d’autobiographie revendiquée comme telle « que poétique » (p. 121) : ce n’est pas seulement la structure et les distorsions chronologiques, tant dans l’écriture et dans la composition du poème, qui tranchent avec l’autobiographie traditionnelle ; c’est le choix même du genre poème qui, précisément parce qu’il rompt avec la temporalité de la narration, laisse apparaître plusieurs « facettes du temps et du moi », une « superposition des voix » et un chapelet de « métaphores » et d’« incertitudes temporelles [qui] autorisent plusieurs niveaux de lecture » (p. 131), pour proposer finalement un autoportrait dont la valeur ne tient pas tant à sa finitude qu’à sa complexité, miroir de la complexité de son modèle. La dernière étude de cette partie porte sur la question de l’individualisme dans les Voyageurs de l’impériale[10], question posée rétroactivement dans les dernières lignes du roman. Elle analyse à partir de cette question, autour de l’épisode de Venise, l’« intrication de l’imaginaire et de l’idéologie » (p. 133) à l’intérieur d’un projet romanesque motivé tant par le désir de l’écrivain de composer une histoire imaginaire de son grand-père que par la correspondance des situations entre la veille de la Première Guerre mondiale et le présent de l’écriture des années 1936-39. L’étude analyse les enjeux de cette partie du roman qui deviendra la première des « Deux mesures pour rien » séparant une recomposition désormais en deux parties, enjeux qui sont le symptôme du changement du regard de l’écrivain des années 1960 sur cette parenthèse.
Les six études de la troisième partie sont regroupées à partir d’une citation extraite de La Mise à mort (1965) : « L’inatteignable été des hommes », et qui désigne dans le roman cet avenir inaccessible à quoi est comparée la femme aimée du narrateur du conte « Murmure » : autant dire que le dénominateur commun à ces six études est l’optimisme. Quatre de ces six études, dont les trois premières, présentées ici dans un ordre chronologique, portent sur La Semaine sainte (1956) roman interrogé à plusieurs reprises dans le parcours de Suzanne Ravis. « Temps historique et temps romanesque dans La Semaine sainte[11] » appartient au bouquet d’articles écrits par Suzanne Ravis avant même la mort d’Aragon, et traduit déjà la préoccupation centrale qui deviendra celle de son sujet de thèse seize années plus tard. À l’intérieur d’un numéro spécial de la Revue d’Histoire littéraire de la France consacré au roman historique, c’est évidemment l’avertissement auctorial désignant ce roman comme un « non-roman historique » qui est le point de départ d’une réflexion sur les rapports entretenus entre le temps de l’Histoire et les calendriers historique et liturgique qui ponctuent le roman, et le temps romanesque – tant celui de la composition du récit que celui vécu et ressenti par ses personnages. S’y ajoute une troisième dimension temporelle, celle du temps de l’écrivain, en cette année 1958 où l’optimisme et les certitudes révolutionnaires ne peuvent plus être ce qu’elles étaient auparavant – du moins pour Aragon. L’étude suivante, annoncée par une citation extraite du roman : « Comme un tambour insistant, voilé, dévoilé, l’avenir[12]… », provient d’un colloque organisé en 1987 par Suzanne Ravis sur La Semaine sainte, le premier colloque rassemblant des chercheurs spécialistes d’Aragon et coordonné par le Centre Aixois de Recherche sur Aragon. Cette citation provenant d’une intrusion de l’auteur à l’intérieur de son propre roman donne l’occasion d’interroger ce qu’il en est de l’avenir dans un récit se déroulant à l’intérieur d’une histoire dont le lecteur connaît forcément la fin. Cet avenir concerne aussi bien l’avenir tragique connu avant l’heure du personnage Simon Richard que la vie et l’œuvre à venir du jeune peintre Théodore Géricault ; mais il concerne également le regard posé sur cette histoire par un auteur qui tombe de temps à autre son masque de narrateur et rappelle que non seulement il connaît l’histoire des Cent-jours et ses conséquences mais qu’il a aussi vécu toute la première moitié du XXe siècle. Un avenir « voilé, dévoilé » : pour Suzanne Ravis, ce roman est un roman « de confiance en la vie, dont il ne faut sous-estimer ni l’intensité ni la vigueur » (p. 171). La troisième contribution sur La Semaine sainte, « Béthune, “ligne de partage des destinées” dans La Semaine sainte[13] », provient d’un colloque tenu en mars 2005. Béthune est certes, comme l’écrivait Aragon dans le roman, une « ligne de partage des hommes », mais outre d’être le lieu d’un choix entre la frontière et Paris, Béthune est aussi une ville dont le roman présente « quatre vues » : celle du présent de la diégèse du roman en 1815, une vue de 1843, une vue de 1847 et une vue du XXe siècle. C’est à partir des changements de cette ville que le narrateur de La Semaine sainte peut écrire : « Rien ne se ressemble plus. Les rapports entre les hommes, leurs âmes, leurs vies, le paysage. Même ce qui semblait éternel a changé ». La ville est ainsi l’occasion pour Suzanne Ravis de rappeler que le Nord est « pour Aragon le lieu des épreuves formatrices, il apporte ce qui s’apprend par l’effort et la douleur » (p. 183). La quatrième contribution, avec laquelle se termine cette anthologie, est une étude croisée, traitant de la question de « l’artiste dans la tourmente de l’histoire[14] » à travers ces deux romans rédigés parallèlement : La Semaine sainte (1958) d’Aragon et Le Monument (1957) d’Elsa Triolet, deux ouvrages écrits l’un à côté de l’autre par deux compagnons se réclamant tous deux d’un « réalisme socialiste » qui n’est pas celui prôné par les idéologues et les artistes soviétiques, à une heure où le couple vient d’être secoué par l’« affaire » du portrait de Staline (1953), prélude à une autre « affaire », autrement plus grave, celle du rapport Khrouchtchev et de la révélation des crimes de Staline (1956). Suzanne Ravis rappelle rapidement le contexte ainsi que le choix par les deux romanciers de plasticiens comme personnages principaux : le peintre Géricault par Aragon, le sculpteur Lewka par Elsa Triolet. Elle souligne le fort « contraste » entre ces deux romans : un contraste durable tant dans l’ampleur du projet et dans la durée de l’écriture que dans la réception par leur lectorat. Mais ce contraste est aussi celui de la destinée de ces deux artistes, la « furieuse envie de vivre » d’un Géricault promis à une vie artistique épanouie, et le destin tragique de Lewka que la fidélité au dogme réaliste socialiste conduira au suicide. Ce que cette étude analyse est la nuance entre les deux discours tenus sur l’avenir de l’art face au dogme pour les deux écrivains, une nuance qui ne tient pas seulement au traditionnel pessimisme d’Elsa Triolet et au non moins traditionnel optimisme de son compagnon, fût-il entrecoupé de courtes séquences de désespoir.
Au cœur de cette troisième partie dont le fil rouge est l’optimisme du romancier prennent place deux études, représentant chacune un pan important de l’activité de chercheuse de Ravis : l’une sur les discours de Jean Jaurès dans Les Cloches de Bâle (1934) et Les Beaux Quartiers (1936)[15], l’autre sur les univers culturels du Fou d’Elsa (1963)[16]. La première étude, qui est un exemple des nombreuses études génétiques apportées par Suzanne Ravis à l’étude d’Aragon – dont quelques éléments épars figurent dans maint endroit de cette anthologie –, porte sur les origines textuelles des six prises de parole de Jaurès dans les deux premiers romans du « Monde réel », mais aussi de Clara Zetkin à la fin des Cloches de Bâle. Le travail entrepris dépasse évidemment le simple (?) repérage des sources et s’appuie à montrer de quelle façon, dans le décalque des véritables propos tenus par Jaurès et de leur traitement par Aragon, se précisent les intentions idéologiques du romancier, Jaurès se présentant notamment comme « porte-voix de l’auteur dans Les Beaux Quartiers » (p. 203). Dans ce décalque apparaît un « désir passionné de convaincre » (p. 207), qui dépasse et va jusqu’à contredire le réalisme documentaire de ses romans. La conférence sur Le Fou d’Elsa, seul inédit de cette anthologie, est la partie émergée d’un long travail conduit par Suzanne Ravis dans les années 1990 sur cette œuvre monumentale, un travail commencé en solitaire, qui l’avait conduite à organiser le Colloque international de Grenade en avril 1994[17], puis un séminaire de deux ans sous l’égide du CARA entre 1994 et 1996 – que j’ai eu la chance d’animer à ses côtés – [18], un travail qu’elle a prolongé dans les années 1994-2002, où elle a dirigé dans la même période quatre thèses portant sur Le Fou d’Elsa. Suzanne Ravis développe, le temps de cette conférence, la rencontre des cultures occidentale et orientale dans ce « livre sans équivalent » (p. 217), qui reprend la tradition française des récits « orientaux » en en renversant la perspective. Dans ces années de bascule entre Orient et Occident que sont les dernières années de la Reconquista, la conférence rappelle qu’est en train de se jouer dans le monde occidental la fin de la coexistence entre chrétiens, juifs et musulmans, désormais « pris dans la tourmente des trois cultures » (p. 219). Reste que cette fable, dont le projet remonte aux Littératures soviétiques (1955), est empreinte, à l’époque de sa rédaction (1959-1963), par ce qu’on appelle alors en France « les événements en Algérie » et par la volonté de faire connaître une culture alors méprisée par l’Occident, mais aussi par une « aspiration à dépasser, à transformer, par un amour sans mesure, l’état présent du monde » (p. 232).
Cette anthologie, préfacée par Corinne Grenouillet, membre de l’ÉRITA, n’est pas seulement un outil précieux pour la recherche aragonienne dans la mesure où elle remet à la disposition des chercheurs et du lectorat d’Aragon des textes aujourd’hui peu trouvables ; elle constitue également un document important sur l’histoire de la recherche aragonienne. Elle est accompagnée d’une bibliographie (presque) exhaustive des travaux de Suzanne Ravis.
Hervé Bismuth
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Notes:
[1] L’ARC, numéro spécial « Aragon », n° 53, Aix-en-Provence, 1973.
[2] Centre Aixois de Recherches sur Aragon, Sur Aragon. Le Libertinage, Presses de l’Université de Provence, 1986.
[3] Lire Aragon (sous la direction de Mireille Hilsum, Carine Trévisan, Maryse Vassevière), Éditions Honoré Champion, Paris, 2000.
[4] Une tornade d’énigmes. Le Paysan de Paris de Louis Aragon. Textes réunis et présentés par Anne-Élisabeth Halpern et Alain Trouvé, Éditions L’Improviste, Paris, 2003.
[5] « Répétition et progression dans Aurélien ou le roman comme creuset des contraires chez Aragon », La Pensée, n° 193, juin 1977.
[6] SILEX, n° 8-9, numéro spécial « Aragon » dirigé par Daniel Bougnoux, 1978.
[7] Europe, n° 717-718, « Aragon romancier », janvier-février 1989.
[8] Revue d’histoire littéraire de la France, janvier-février 1900, 90e année, n° 1.
[9] Approches d’Aragon, Actes de la journée organisée le 12 mars 1997 à Tunis par l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, Centre de Publications Universitaires, Tunis, 1998.
[10] « De l’imaginaire individualiste dans Les Voyageurs de l’impériale », Le Dit masqué, imaginaire et idéologie dans la littérature moderne et contemporaine, ouvrage collectif de l’équipe d’accueil du CNRS EA 856, Publications de l’Université de Provence, 2001.
[11] Revue d’Histoire littéraire de la France, 1975, n° spécial « Le Roman historique ».
[12] Histoire/Roman, La Semaine sainte, Actes du colloque d’Aix-en-Provence (septembre 1987), Publications de l’Université de Provence, 1988. Cet article a récemment fait l’objet d’une publication dans les Carnets de l’ERITA n°2 (2022), https://louisaragon-elsatriolet.fr/2022/12/30/carnets-de-lerita-n-2-2022/.
[13] Aragon et le Nord, Études réunies par Stéphane Hirschi et Marie-Christine Mourier, Presses Universitaires de Valenciennes, 2006.
[14] « L’artiste dans la tourmente de l’Histoire », The Romanic Review, volume 92, Numbers 1-2, The Trustees of Columbia University, 2001.
[15] « Des discours de Jaurès au discours d’Aragon dans Les Cloches de Bâle et Les Beaux Quartiers », Recherches croisées Aragon/Elsa Triolet, n° 2, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1989.
[16] « Au carrefour des cultures d’Orient et d’Occident : Le Fou d’Elsa ». Texte d’une conférence prononcée au Moulin de Saint-Arnoult en 1999.
[17] Actes coordonnés par Suzanne Ravis, parus sous le titre Le Rêve de Grenade : Aragon et Le Fou d’Elsa, Publications de l’Université de Provence, 1996.
[18] Contributions publiées sous le titre Au miroir de l’autre : les lieux de l’hétérogénéité dans Le Fou d’Elsa, ouvrage coordonné par Hervé Bismuth et Suzanne Ravis, Centre Aixois de Recherches sur Aragon, Publications de l’Université de Provence, 1997.