Compte rendu par Lionel Follet de Jeannine Guichardet, Balzac-mosaïque, Collection « Cahiers romantiques », Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2007
Jeannine Guichardet vient de rassembler, sous le titre Balzac-mosaïque, une somme de textes qui jalonnent trente années de recherche, organisés et mis en perspective sous cinq grandes entrées : « Démons et merveilles », « Poétique balzacienne », « Histoire et histoires », « Espace et variations », « Sillages et confluences ».
On retrouve notamment dans cette dernière partie, sous le titre « Présence de Balzac dans La Défense de l’infini » (p. 433 sq.), une étude qui fit d’abord l’objet d’un bel exposé à notre séminaire. « Mais après tout Balzac, je lui crache au visage », proclamait en 1923 le jeune sauvage Aragon : cet exercice profanatoire qui n’épargne, étrangement, que La Peau de chagrin, trahit l’impossibilité de « contourner l’incontournable » roman balzacien, et le sourd désir de rivaliser avec l’entreprise de La Comédie humaine.
Jeannine Guichardet, Balzac-mosaïque, Collection « Cahiers romantiques », Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2007.
Pour les rapports d’Aragon avec le XIXème siècle, voir aussi: L’Atelier d’un écrivain / Le XIXème siècle d’Aragon, textes réunis par Edouard Béguin et Suzanne Ravis, coll. Textuelles Littérature, Presses Universitaires de Provence, 2003.
[Lionel Follet]