CR de la journée hommage Elsa Triolet du 12 juin 2021
12 juin 2021, Bel Hommage à Elsa Triolet au Moulin
Initialement prévue pour célébrer le cinquantenaire de la mort de l’écrivaine en 2020, la journée « Hommage à Elsa Triolet », reportée à cause de la crise covid, a bien eu lieu le 12 juin 2021. Un public nombreux a pu découvrir la romancière chez elle. La scène où se sont produits les différents invités était installée dans le parc, à l’ombre des grands arbres, fort appréciée en ce jour de soleil généreux. L’événement a été marqué par une grande émotion entre les souvenirs des artistes ayant connu le couple et la fougue des jeunes en formation à la MC93 (Bobigny – scène nationale) qui ont mis en espace les mots d’Elsa Triolet. Un timbre de philatélie « Elsa Triolet », avec son portrait pris par la photographe Gisèle Freund, a été inauguré avec la direction de la poste et les élus locaux ; ce timbre est maintenant disponible partout en France.
L’équipe ERITA a ouvert l’événement dans le chatoyant « bal parquet ». Après le mot d’accueil de Guillaume Roubaud-Quashie, Directeur de la Maison Triolet-Aragon, Marianne Delranc-Gaudric, organisatrice pour l’ERITA, a expliqué ce qu’est l’ERITA et a enchaîné avec sa communication « Naissance d’une écrivaine ». Velimir Mladenovič, après moult rebondissements quant à sa venue de Serbie, a présenté son travail : « Elsa Triolet et le problème de la science ». Geneviève Chovrelat-Péchoux a évoqué « Triolet et Camus deux étrangers et pourtant ! ». À l’invitation de l’ERITA, Camille-Vincente Calendini, jeune doctorante à Toulon, a introduit son sujet de thèse : « La représentation du corps dans l’œuvre narrative d’Elsa Triolet » (direction Annick Jauer). Les quatre interventions ont été appréciées au regard des remerciements, remarques et questions auxquels il a été répondu en aparté, faute de temps : le programme était très chargé (des deux jours prévus initialement en 2020, on est passé à un jour) et fut mené tambour battant. Une journée chaleureuse qui a permis de faire découvrir Elsa Triolet à un grand public ravi !
Compte rendu de Geneviève Chovrelat-Péchoux
Tribune ERITA dans le bal parquet, de droite à gauche, Marianne Delranc-Gaudric, Velimir Mladenovič et Geneviève Chovrelat-Péchoux
Le timbre Elsa Triolet
Macha Méril qui a lu la 2e partie du Mythe de la baronne Mélanie a raconté à Marianne et Geneviève que sa mère a quitté l’URSS la même année qu’Elsa Triolet, en 1918.
Dédicace de L’Étranger envoyé par Camus au couple Triolet Aragon sous leur nom clandestin de 1943 dont a parlé Geneviève.
