Alain Trouvé nous signale deux pages consacrées à Aragon par Le Magazine littéraire n° 463 (avril 2007). Sous le titre « Aragon et Confluences ou la mise au pas d’une revue », Valérie Marin La Meslée commente un document de l’IMEC montrant à l’oeuvre la censure allemande contre Confluences coupable d’avoir publié le poème « Nymphée ». On y voit, cochés de la main du censeur, les vers incriminés. La lettre reproduite en fac similé ne porte pas la même référence que celle que cite Aragon dans « De l’exactitude historique en poésie » (repris dans L’OP et mentionné en fin d’article). L’article met par ailleurs en regard la lecture de la censure et la relecture du poète se plaignant en 1942 auprès de René Tavernier de l’inversion des pages dans la reproduction de son poème, laissant à d’autres le soin de rêver sur ces réactions parallèles.