[parution article] Alain Trouvé, « Queneau, Aragon et le surréalisme. Une hypothèse pour la lecture de Théâtre/Roman », Cahiers Raymond Queneau n° 5, 2014, p. 47-61
[…] La troisième étude nous projette dans les années soixante-dix. Alain Trouvé relit Théâtre/Roman d’Aragon, qui paraît en 1974, et y remarque « une couleur quenienne diffuse ». Intertexte discret, observe-t-il, ou plutôt « arrière-texte » de l’écriture aragonienne alors qu’à la fin des années soixante le surréalisme fait retour au premier plan dans les considérations d’Aragon sur son œuvre. Cette pensée tardive sur le surréalisme accueille des « références nouvelles jusqu’alors absentes ». C’est cette rémanence et ce surgissement qui sont ici examinés. Il est certes inutile de forcer le trait, mais dans cet ultime roman d’Aragon court une « veine » singulière où queneau côtoie non pas Breton bien sûr, mais la figure d’Alfred Jarry. […]
Olivier Penot-Lacassagne, Cahiers Raymond Queneau, n° 5, « Présentation du dossier », p. 15