Compte-rendu de l’assemblée générale 2006 par Luc Vigier
Compte-rendu de l’assemblée générale de l’ERITA
Samedi 14 janvier 2006
Présents : Suzanne Ravis, Léon Robel, Franck Merger (matinée), Alain Trouvé, Erwan Caulet, Corinne Grenouillet, Reynald Lahanque (Président), Luc Vigier (Vice-Président), Patricipa Principalli (Trésorière), Cécile Narjoux, Roselyne Waller, Maryse Vassevière.
Excusés: Edouard Béguin, Lionel Follet, Marianne Delranc, Geneviève Brachet, Hervé Bismuth, Maher al Munajed, Marie-Christine Mourrier, Valère Staraselski, Jean Albertini, Bernard Leuilliot, Marjolaine Vallin.
Matinée: 9h30-12h45
Rapport moral et rapport financier :
La matinée s’ouvre doucement sur les vœux adressés au nom de l’association par Reynald Lahanque à l’ensemble des chercheurs présents mais également à l’ensemble des adhérents de l’Erita et se poursuit par la lecture à haute et intelligible voix du rapport moral au titre de l’année 2005. La discussion s’engage sur les corrections éventuelles à apporter. Corinne Grenouillet demande qu’on souligne davantage l’importance des travaux entrepris pour rénover le site Internet de notre équipe. Le rapport est validé par 14 voix pour (11 + 3 procurations) et 2 abstentions (1+1 procuration). Patricia Principalli fait ensuite état du rapport financier et met en valeur la stabilité des cotisations ( 31 pour l’année 2005) ainsi que le solde positif de notre compte, qui s’élève à 4548, 75 euros, d’où il apparaît que nous avons des moyens assez importants pour favoriser la publication de notre colloque « Aragon politique » (voir plus bas). Le rapport financier est validé par 14 voix pour (11 + 3 procurations) et 2 abstentions (1+1 procuration).
Colloque « Aragon politique »:
Des réticences s’expriment au sujet d’une pré-publication en ligne proposée par Luc Vigier. Les Presses universitaires de Strasbourg, pressenties pour la publication du Colloque, n’y sont guère favorables, dans la mesure où celle-ci pourrait nuire à la vente de l’exemplaire papier. On décide donc que l’Equipe financera le projet d’édition papier à hauteur de 1500 euros, à charge pour les PUS de compléter cette somme. Corinne Grenouillet tiendra le bureau informé de ses démarches auprès des PUS, en suggérant l’idée d’une pré-publication limitée dans le temps.
Gestion des comptes-rendus d’ouvrages sur le site Internet ERITA:
L’un des CR présents sur notre site ayant fait l’objet de très vives attaques de la part de l’un des membres de l’association, Luc Vigier fait l’historique de l’incident ( à la suite duquel Hervé Bismuth s’est mis en retrait de notre association sans toutefois démissionner) et engage la réflexion sur ce sujet. La discussion qui suit permet de prendre plusieurs décisions: les CR mis en ligne par les membres de l’association devront être lus dans les quinze jours par les autres membres, le silence de ces derniers valant approbation. L’idée d’une relecture préalable des CR est abandonnée au profit d’une dynamique éditoriale offrant la possibilité de proposer un autre CR sur le même ouvrage, chaque rédacteur engageant son avis et non celui de l’association dans son ensemble.
Site ERITA
Cet épisode donne l’occasion à Luc Vigier et à Reynald Lahanque de faire un certain nombre de mises au point sur le fonctionnement du site Internet dont Luc Vigier et Hervé Bismuth sont quasiment les seuls animateurs depuis au moins deux ans, ce qui s’avère paradoxal au sujet d’ un site entièrement reconstruit pour favoriser le travail collectif. A ce propos, et avant d’entendre les propositions des uns et des autres, Luc Vigier présente deux projets susceptibles d’alimenter le site. Un premier projet de colloque en ligne, consacré à « Aragon et le cinéma ». Un second projet, « Aragon et Elsa Triolet dans le texte », sous forme de cahiers en ligne, destiné aux enseignants (voir plus bas la discussion à ce sujet). On convient donc que chaque membre sollicité (à commencer par les chercheurs présents) s’engage à publier un texte de deux à trois pages sur le site (de 4000 à 6000 signes) par an, à charge pour le webmestre de relancer les auteurs et de collecter les textes. A ce sujet, Suzanne Ravis souligne l’importance des sollicitations par courriers classiques, le tout numérique s’avérant peu efficace pour les membres pas, peu ou mal connectés. En l’absence de collaboration réelle dans les prochains mois, il apparaîtrait que le site n’a pas vocation à être le site de l’Equipe, mais un site personnel, que Luc Vigier, aidé par quelques chercheurs motivés, se chargerait d’animer et de promouvoir, en en exploitant au mieux toutes les ressources.
Engagements 2006 pour publication sur le site:
Léon Robel propose ainsi un texte sur Aragon et Maïakovski, Alain Trouvé un nouveau synopsis d’une oeuvre d’Elsa Triolet, Maryse Vassevière un texte pour les cahiers, Patricia Principalli un synopsis d’une oeuvre d’Aragon, Roselyne Waller un texte pour les cahiers ainsi que le CR du n°6 des Annales, Suzanne Ravis le CR de la correspondance Denise Lévy-Simone Breton, ainsi que l’édition d’articles anciens et d’une conférence récente sur « Aragon et la peinture », Reynald Lahanque s’engage pour un synopsis ou un CR, Corinne Grenouillet se concentre sur Les Recherches croisées et sur la mise à jour des listes de thèses, Marianne Delranc proposera un synopsis d’un roman d’Elsa.
Aragon et le cinéma ( projet de colloque en ligne): ce projet est très bien accueilli par l’assemblée et semble de nature à motiver l’écriture et l’édition de textes à l’horizon 2007. Reynald Lahanque se pose la question de l’étendue du corpus aragonien qui pourrait être envisagé. Luc Vigier s’engage à faire l’inventaire des textes pertinents en temps utile.
Aragon et Elsa Triolet dans le texte ( projet de cahiers pédagogiques en ligne à destination des enseignants du secondaire): ce projet reçoit un accueil plus mitigé, Suzanne Ravis craignant la création involontaire d’une doxa sur tel ou tel sujet, d’autres s’inquiétant des plagiats facilités pour les lycéens et étudiants. Réflexion à poursuivre, peut-être dans la direction de lectures de textes, plus libres, moins soumises à des objectifs pédagogiques.
Sur ce, le petit groupe se dirige vers le traditionnel restaurant italien qui sert ordinairement de refuge souterrain à leurs discussions et libations.
Après-midi: 14h00-16h30
Journée d’étude à Paris III:
Maryse Vassevière fait la présentation d’un projet de journée d’étude consacrée en décembre 2006 aux rapports de filiation ressentis par certains écrivains contemporains à l’égard d’Aragon. Cette journée d’étude se ferait dans le cadre général de l’UMR Ecritures de la modernité à Paris III et serait accueillie par le Centre de recherche sur le Surréalisme (ou par plusieurs composantes de l’UMR). Ce projet serait, selon Maryse Vassevière, l’occasion de faire connaître ERITA et marquerait sa volonté de travailler en intégration ou en partenariat avec Paris III.
Remarques sur la journée d’étude: Suzanne Ravis souligne qu’une telle journée, qui fait une large place aux témoignages des écrivains eux-mêmes, pose aux chercheurs un problème de positionnement. Corinne Grenouillet remarque qu’il est difficile d’écouter tous ces auteurs et de proposer ensuite une analyse universitaire. Léon Robel pense qu’il revient aux chercheurs de dégager des problématiques, et indique qu’il serait, par exemple, intéressant de faire des relevés de parentés du côté des pratiques de la versification. Selon Reynald Lahanque, c’est la problématique du réalisme romanesque, telle qu’elle est réinvestie par des romanciers d’aujourd’hui, qui pourrait être discutée (il cite le cas de François Taillandier). Maryse Vassevière avance l’idée que ce serait l’occasion de préluder à d’autres journées qui viendraient compléter celle-ci, effectivement trop courte, comme une journée (ou un colloque ?) consacrée à « Aragon et Les Lettres françaises ». En tout cas, il faudra être prêt pour la rentrée 2006.
Remarques sur le projet d’intégration: RL se demande si l’on peut raisonnablement songer qu’ERITA sera un jour ou l’autre intégrée à ce type de structure universitaire. Luc Vigier propose qu’ERITA soit plutôt « invitée » comme entité de recherche qu’intégrée. En fin ( provisoire) de discussion, plusieurs membres semblent dubitatifs et craignent qu’ERITA perde sa spécificité dans son éventuelle intégration à l’UMR, intégration dont les contours apparaissent très flous.
Le projet de numérisation des Lettres françaises :
Le projet n’en étant qu’à ses balbutiements, Luc Vigier présente simplement les problèmes techniques qui se posent et les objectifs à long terme. Responsables du projet: Michel Bernard ( Paris III), Hervé Bismuth ( Université de Bourgogne), Bruno Curatolo (Université de Besançon), Luc Vigier ( Université de Poitiers).
Le Moulin de Saint-Arnoult en Yvelines:
On décide de relancer le travail de la commission scientifique et de prendre rendez-vous avec le conservateur en charge de la bibliothèque du Moulin pour que les manuscrits (ITEM) et documents d’Aragon (ITEM et Moulin) soient numérisés.
Prise en charge des frais de transport: sur proposition de Luc Vigier, on décide qu’une indemnité de transport sera versée aux membres du bureau qui viennent de province, à hauteur de 50% du tarif SNCF en 2e classe, et sur présentation des pièces justificatives.
Calendrier des prochains séminaires ERITA:
(programme indicatif, sous réserve de confirmation par certains des intervenants pressentis)
Samedi 11 mars 2006 :
Léon Robel : « Du calembour chez Aragon ».
Marianne Delranc : Elsa Triolet, « La valse des juges »
Samedi 13 mai 2006 :
Maryse Vassevière : « Aragon et le nouveau roman ».
Michel Apel-Muller : sur Les Manigances.
Samedi 21 octobre 2006 :
Marie-Christine Mourier : « Le Falun des rêves ».
Cécile Kovackczazi, ou Nicolas Mouton, ou Frank Merger.
ou Pierre Juquin (?) ; ou L. Vigier (sur la problématique des genres chez Aragon)
Samedi 12 janvier 2007 : AG, avec votes pour le renouvellement du bureau
Secrétaire de séance: Luc Vigier ( Vice-Président)